1. Les paisibles ailés

Les Lextilcures ou surnommés les « Lex »

Adorables petites créatures mesurant 8 à 10 cm de long qui rappelleront les papillons de par leurs ailes, leurs corps ressemblent plus à celui d’un fin dragon avec sous leurs petites pattes des coussinets. Les femelles portent fièrement quatre cornes là où les mâles n’en ont que deux. Une fourrure rêche couvre leur dos et petites épaules. Leurs couleurs se mélangent avant tout à la flore qui les a vu naître, vert, jaune, marron dans une forêt, on peut voir du rouge, du blanc et du rose s’inviter chez ceux nés prés d’un champ de fleurs, du blanc, du noir et du gris pour les plus rares vivant prés des montagnes.
Les Lex vivent dans un même grand nid fait de terre et brindilles s’élevant comme un cône sur le sol et avec de multiples galeries dans lesquelles les petites créatures s’engouffrent. Ils y cachent au sommet leurs œufs profitant d’assez de lumière. Ils ont une Reine ou un Roi, celui ou celle qui aura les plus grandes ailes et les petites griffes les plus acérées pour les défendre tous. Les Lex se partagent ensuite diverses tâches entre la reproduction, l’apport de nourritures et agrandir le nid, ils connaissent tous chaque rôle au cours de leur petite vie. Ils peuvent vivre jusqu’à 14 mois pour les plus vieux, et ils deviennent adultes à l’âge d’un mois.
Les Lex sont essentiels, ils aident à transporter le pollen des fleurs aux autres. D’autres utilisent les cornes des Lex réputées pour leurs vertus contre les maladies respiratoires.
Ce sont des créatures respectées et présentes partout, les Lex morts de vieillesse ou par la faute d’une autre créature ou accident sont toujours ramenés aux guérisseurs pour récupérer leurs cornes. Les Lex ne sont pas chassés, la majorité connaissant leur importance pour l’environnement.
Celui qui a la chance de voir un Lex venir se poser sur lui est promis à un mariage ou un enfant dans l’année, ces créatures étant un symbole de joie au foyer.

Ce sont des charognards mesurant 90 cm. Ils sont beaux, reptiliens, avec deux fines antennes sur la tête avec deux oreilles ressemblant à des feuilles en peaux et aux ondulations violacées. Leurs ailes sont rapides et puissantes, leurs longues queues sont souples et leur permettent de fouetter et frapper toute menace les approchant avant de fuir. Le rose est leur couleur, on ne verra jamais un Yubeï blanc ou bleu. Les femelles ont les teintes les plus vives là où les mâles sont plus clairs. Leurs becs sont crochus et idéaux pour pouvoir se nourrir des carcasses.
Les Yubeï vivent en groupes de 5 ou 6 en général, il n’y a aucune notion de dominance entre eux, et ils se reproduisent deux fois par an. Ils n’ont pas de notion de partenaire et une femelle peut accepter plusieurs mâles afin de donner plus de chance à la reproduction.
Ces créatures sont dociles et peuvent même être domestiquées. Les Yubeï font preuve d’affection envers leurs maîtres en frottant leurs têtes contre la leur. Leur chant est magnifique, étonnamment grave et clair, forcément les bardes raffolent des Yubeï et leur apprennent quelques mélodies pour que leurs comparses puissent les accompagner. Ils sont très possessifs et quiconque viennent embêter leur maître risque de sentir le pincement de leur bec, mais il suffit d’hausser la voix ou de menacer d’un geste un Yubeï pour voir celui-ci prendre la fuite et se planquer en hauteur loin de tout danger.

Pour les voir, il faut attendre que la lumière du jour commence à décroître. Les Syllres possèdent un épais plumage pouvant aller du blanc au beige, marron et noir. Ils ont une longue queue qui finit par un bout poilu de la même teinte que leur plumage. Quand ils volent, leur queue ondule comme en quête des courants venteux pour profiter des meilleures accélérations. Ils sont friands de baies et de fruits, il n’est pas rare avec ces paisibles ailés nocturnes de deviner leur présence dans un verger avec leurs yeux bleus fluorescents. Pourtant les Syllres n’ont pas une excellente vue, ils se repèrent à la perfection grâce au quatuor d’antennes rosacées, sensibles aux vibrations, ornant leur tête juste devant leurs cornes épaisses. Ils ont également un odorat prononcé. Et si vous pensez entendre des cigales, que nenni, c'est un Syllre qui vous observe que vous entendez.
Les Syllres se trouvent surtout au Village et ses alentours. Ils sont solitaires, se trouvent en général un nid sous les toits ou dans un creux d’un arbre et ne cherchent d’autres Syllres qu’au moment de leur saison des amours annuelle, en automne. Ils peuvent vivre jusqu’à 3 ans et deviennent adultes à l’âge de 6 mois. Il n’est pas rare d’assister à un duel de Syllres à l’aide de coups de tête et de cornes en plein cieux juste au-dessus d’un pommier dont ils se chamaillent les fruits.
Les Syllres ne se laissent pas approcher, au mieux il est possible de laisser sur un bord de fenêtre des baies et avoir la satisfaction de voir le Syllre venir les manger tant que l’on garde ses distances. Ces ailés perdent régulièrement deux fois par an leurs plumes qui sont soigneusement récupérées pour divers besoins artisanaux, décoratifs ou des plumes pour écrire. Une rumeur court que la bouillie de yeux de Syllres est un puissant aphrodisiaque, qui déjà a eu l’idée stupide d’en faire de la bouillie…

Oui, ces paisibles rappellent les légendaires griffons, ils possèdent 4 pattes, de larges et puissantes ailes et des serres redoutables. Ils sont majestueux, bicolores avec des poils clairs sur le ventre, pattes et poitrail, des plumes plus sombres sur le dos et sur leurs ailes. Une longue queue poilue plus claire achève l’ensemble culminant à une taille allant de 2 m à 2m50. Leurs yeux sont noirs et ils peuvent voir sur une très longue distance. Ils se nourrissent avant tout de champignons, de racines et de la sève des sapins à flancs de montagne. Leur cri ressemble à un rugissement bref et aigu.
Les Khikahts ne vivent qu’en montagne, ils s’organisent en meute avec un mâle dominant et ses femelles, tout jeune mâle une fois adulte doit former sa propre meute, certaines femelles pouvant décider de le suivre. Ils peuvent vivre jusqu’à 10-12 ans et deviennent adulte à l’âge de 18 mois. Leurs naissances sont rares, souvent une à deux maximum par an dans chaque meute.
Nombreuses légendes sont contées sur les Khikahts, certains disent que ce sont les montures des Nains, ou encore que ces ailés peuvent tenir à distance les Gargouilles ou Horreurs. Mais les Khikahts observent, et ils ne se laissent pas monter. Pourtant une légende sort particulièrement du lot, il est dit que le plus puissant et le plus grand des Khikahts descendra de la Montagne pour devenir la monture du Coeur Vaillant qui combattra la malédiction de ce monde. Il est raconté qu’un majestueux Khikaht gris et blanc avait emporté l’elfe Bérénice morte prés du lac pour enterrer sa dépouille sur le plus haut sommet des montagnes.

En résumé, ils ont tout de minuscules dragons verts et feuillus ne dépassant pas les 30 cm de longueur. Leurs yeux noirs sont aussi redoutables qu’un regard de chaton. Ils ne volent pas sur de longue distance, juste ce qui leur faut pour changer d’arbre. Ils n’ont pas de dent, ils ont une langue rugueuse et particulièrement puissante pour se nourrir de la sève des arbres, ou encore du nectar de certaines plantes, récupérer les petites algues sous les roches du lac. Ils ont un cri ressemblant à un « Tia » bref et aigu qu’ils n’ont que quand ils ont mal, ils sont autrement silencieux et à se cacher efficacement dans le feuillage des arbres et buissons.
Les Tiacas peuvent vivre jusqu’à 8 ans, adultes à l’âge de 12 mois et surtout, ils sont hermaphrodites. Ils vivent avec un partenaire le temps d’une saison des amours et d’élever les petits puis chacun repart de leur côté en quête d’un nouvel arbre ou buisson comme tanière, et d’un nouveau prochain partenaire. Ils sont principalement présents dans la forêt, les bords du lac ou les vergers et champs.
Seulement, les Tiacas sont en voie d’extinction. Leurs ailes et queue sont réputées pour faire des elixirs favorisant la fertilité. Ils ont été chassés à outrance, dorénavant, il doit en rester une petite cinquantaine, tous craintifs et à se cacher encore plus qu’auparavant alors qu’à une époque, les Tiacas, curieux, allaient volontiers au contact des Villageois et Créatures.

Prenez un coyote et ajoutez lui de longues ailes, diverses antennes avec plumes ainsi qu’une longue queue de plumes et vous avez devant vous un Shasplenvi. Ils ont une taille allant de 70 à 90 cm, sans leurs ailes déployées. Les Shasplenvi ont une grande vision et un bon odorat, ils en sont par conséquent d’excellents chasseurs. Ils se nourrissent de petites proies telles que (mettre ici noms d’exemples autres animaux). Ils glapissent comme des renards et ne s’envolent que quand ils partent en chasse ou pour de long déplacement autrement ils préfèrent rester à terre. Si leur pelage reste dans des tons clairs gris sables, leur plumage varie en des couleurs vives, les mâles seront plus dans le rouge, le jaune ou l’orange là où les femelles arborent du bleu, du vert voire du violet.
Les Shas ont une longévité de 8 à 10 ans, et s’ils vivent surtout seuls, lors de la saison des chaleurs des femelles, les mâles partent à leur recherche. S’ensuit un ballet de danse nuptiale pour convaincre ces dames. Chaque naissance donne une portée de 3 à 4 petits.
Les Shasplenvi se trouvent partout, autant à l’état sauvage qu’au Village où ils peuvent être apprivoisés. Ils servent surtout à défendre les plantations des autres animaux et participer aux chasses mais font aussi d’affectueux compagnons réputés pour venir poser leurs têtes sur le ventre rond des femmes et hommes humains enceints. Ou le ventre plat, si un Shasplenvi vient chercher plusieurs fois votre contact et votre ventre comme oreiller, c’est une excellente nouvelle, une autre âme à venir. Une rumeur dit que les mâles ont tendance à être collants pour la venue d’une petite fille et inversement les femelles pour un futur petit garçon.

Rien n’est plus énervant que des Droas. Petits chatons ailés aux couleurs de bourdons avec deux petites antennes, ils mesurent en moyenne 2 cm et déjà 2 cm de trop ! Ils mangent de tout et ce même ce qu’il y a dans votre assiette sans aucun scrupule. Ils affectionnent particulièrement tout ce qui est sucré. Ils sont rapides, vifs, et pas très intelligents. S’ils savent entrer par une porte ouverte et ressortir de là où ils sont venus ? Non, pas du tout. Comprendre qu’ils ne sont pas les bienvenus ? Non plus. Un Droa n’a pas peur, ou est juste con, et va venir sur n’importe qui, ou n’importe quoi, même si vous essayez de l’écraser plusieurs fois. Il vient vous chatouiller au moment de votre sieste ou juste vous énerver de ses petits « Miu » aigus, répétés.
Si les Droas vivent en moyenne un mois, ils compensent leur courte vie par une fertilité hors norme. Si par malheur, vous avez chez vous deux Droas, un mâle et une femelle, si vous ne les tuez pas vite, ou si vous ne trouvez pas leur nid dans vos déchets et nourritures, vous vous retrouverez avec une invasion d’une cinquantaine de Droas au bout de 10 jours.
C’est simple, les Droas n’ont aucune réelle utilité que d’être des nuisibles. Il n’est pas rare d’entendre divers conseils du coin pour s’en débarrasser ou certains à se vanter d’avoir le meilleur coup de torchon pour les éliminer. Il est dit qu’il faut écraser des coquelicots pour en faire sortir un peu leur nectar sur une assiette, et les Droas seront attirés, plus qu’à soit y écraser tout le monde, ou les enfermer sous un saladier et mettre tout le monde à la porte. De préférence, on vous invitera à en ramener morts, rien ne vaut un onguent à base de Droas écrasés pour lutter contre les réactions cutanées inflammatoires et allergiques. Oui définitivement, mieux vaut des Droas morts.

Ici, on retrouve de l’écureuil avec une très longues queues et des ailes solides rappelant celles de dragons, mais quand on les voit dans les airs, le vol est actif et planant comme celui des chauves-souris. Les Rixlurks mesurent 15 à 20 cm, les mâles sont les plus grands. Leurs couleurs sont différentes teintes de marrons et de beiges mais elles ont un péché mignons, les Droas. Ce sont des animaux nocturnes friands de toutes sortes de graines. Ils n’ont pas de cri en soit mais si quelque chose ou quelqu’un les effraie ou les dérange, ils frottent leurs dents de rongeurs les unes contre les autres.
Les Rixlurks ont un seul partenaire dans leur vie et se reproduisent une fois par an ayant un à deux petits maximum. Les mâles sont en général les plus grands. Leur longévité de vie est de 20 ans en moyenne.
En dehors de se nourrir de Droas, les Rixlurks aiment se réfugier le jour dans des grottes ou autres endroits calmes à l’abri de la lumière, ils entourent leur queue autour d’un support pour s’endormir tête en bas. Il y a un gars au Village qui paye un bon prix pour récupérer leurs peaux pour en faire des chausses ou encore des vêtements.

Ils mesurent dans les 30 cm pour les mâles et en général dans les 50 cm pour les femelles. Les Fluces ont quatre pattes, les deux arrières sont plus larges et solides, claires, typiquement de mammifères terrestres et celles de devant fines et typiques d’oiseaux. Ils possèdent de petites ailes et une longue queue affublée au bout d’une belle petite plume. Les Fluces ont deux petites oreilles orangées tranchant avec le vert de leur plumage et poils, leur ventre et pattes arrières étant eux blancs. Ils se nourrissent de petits vers et de graines. Quand on les écoute, certains auront l’impression d’être à nouveau à côté d’un poulailler.
Les Fluces peuvent être trouvés à l’état sauvage mais aussi en élevage que ce soit chez les Créatures ou les Villageois, autant pour leurs œufs que pour leurs viandes. On retrouve souvent trois femelles servant à la reproduction, et trois autres à la ponte sans fécondation, entourés de leurs harems de petits mâles prenant soin d’elles.
La viande des Fluces est particulièrement délicieuse rôtie. Ces animaux ne savent pas se défendre et il faut donc souvent protéger les élevages autant que possible à l’aide de barrières ou encore en possédant un Shasplenvi pour dissuader quelques prédateurs.