Jeu 22 Juil - 11:58 Bérénice, Elfe Blanche Bérénice est arrivée en taona 7. Ah, quelle bien triste histoire que celle-là. Alors que les Villageois profitaient de leur beau village bien grand, tout dans la joie et l'allégresse malgré la disparition d'Aahmerath, et que la statue du centaure commençait timidement à prendre forme, la jeune elfe anciennement éleveuse de moutons rêvait de retourner à sa petite vie tranquille avec son mari, ses enfants, sa famille. Ce monde ne lui plaisait pas et elle aimait encore moins être obligée de rester ici à attendre de mourir quelque part en forêt pour le plaisir pervers des Gargouilles. Elle rejoignit rapidement les Explorateurs, elle voulait trouver un moyen de fuir mais en vain. C'est lors de l'une de ses nombreuses excursions qu'elle rencontra, dit-on, un ondin au bord du lac. Un ondin qu'elle revint voir, encore et encore, et dont elle finit par tomber éperdument amoureuse. Certains racontent que l'ondin était son mari, qui avait été attiré dans leur monde quelques temps après elle, mais tout le monde sait bien qu'aucun ondin n'a jamais été aperçu près de ce lac. Ils n'y vivent même pas, ils préfèrent les marais ces sauvages. Et pourtant Bérénice persistait. Elle persistait malgré qu'on lui dise qu'il n'y avait personne là-bas, elle persistait malgré qu'on lui assène qu'un elfe blanc ne s'unit pas avec une créature sauvage, elle persistait malgré que tout le village commence à la prendre pour une folle. Elle voulait fuir, elle voulait résister contre ces maudites règles et par-dessus tout, elle voulait revoir cet ondin en qui elle était certaine d'avoir reconnu son mari. Et une nuit, alors que la Lune était si basse qu'on n'y voyait goutte, elle fuit du village pour regagner le lac. Son corps ne fut jamais retrouvé, celui d'un ondin non plus... Les Révolutionnaires sont nés peu de temps après l'annonce officielle de sa mort et supplièrent Gahrroth de lui fabriquer une statue aussi, qu'on mettrait en dehors du village mais juste près de la porte, tournée vers le lac. Selon eux elle incarnait parfaitement leur désir de quitter ce village, de ne pas se laisser abattre, de toujours trouver un moyen de fuir ce que les Anciens trop secrets leurs imposaient. Le Nain d'abord réticent finit par accepter et en taona 13 Bérénice naquit à l'entrée du village en une magnifique statue de marbre blanc, le forgeron s'étant permis d'ajouter sa touche personnelle en plaçant autour de la belle un tigre protecteur aux crocs dévoilés. Nettoyée tous les jours, des gerbes de fleurs déposées à ses pieds, aujourd'hui elle guette encore l'arrivée de son mari. |
|